dans Quartier Libre (journal étudiant de l'UdeM) - 11 octobre.
<< Il faut se coincer la figure entre deux panneaux publicitaires pour l'apercevoir en entier, puis grimper sur leurs structures de fer pour le photographier : le grand matou blanc au corps de bison rupestre, avec ses pattes de biche et son clou planté dans les fesses.
En y pensant èa deux fois, on peut aussi tourner au coin de Fairmount pour se hasarder dans une ruelle. Là, se cache un terrain vague et longiligne, où des chats -- en chair et en os ceux-ci -- fêtent Thanksgiving autour d'une tete de poisson. Tout au fond du terrain, on se retrouve aux pieds du grand matou blanc et, par la même occasion, de l'autre coté des panneaux de pubs. C'est un peu comme être dans les coulises du boulevard Saint-Laurent. Il a du se sentir bien, le créateur du grand chat blanc. >>